lunes, 31 de mayo de 2010

Milouda, la force de l'amour


Madame Milouda.
Milouda ne croit pas dans les jinns surnaturels, bien que s'il pouvait prononcer un certain mot magique il retourne dans la shour (ou magie) pour renouveler son obsession par l'amour ; cet amour pour les siens qui est dissimulé dans ses fréquentes douleurs de tête et qui proclame à travers d´une des peu mots que elle utilise en français : mon amour. Retournerait dans les marges de l'impotencia, envers sa force chercher une sortie à son fils le plus grande, Abdelatif, perdue, comme tous les jeunes du Maroc, dans les rues de la désorientation. Il prendrait à l'assaut madrasas (écoles) et baladias (mairie) pour que son monde de femme arabe sorte à prendre les rênes, non seulement du destin de son petit Hamada, avec lesquel il joue chaque jour et elle inonde de chaleur, mais de la famille, du quartier et sa ville qui l'a déjà attaquée avec un mobbing immobilier que lui a obligé à changer de désirs. Et que sa force couvre des vents, ceux qui habitent Essaouira, pour être du soleil au soleil, ami et danseur; coquète et commerçant de sourires qui partage avec des femmes dans les heures solidaires de hamman ou dans les mariages infinis où elle construit avec hena et teinture, d'autres heures d'illusion. Milouda lève son monde de femme avec des femmes, comme Malika ou Latifa, en aimant à son Hassan avec lesquel il partage sa vie depuis toujours, et en tissant avec couleurs, comme Penélope, avec lesquelles il crée des chaussures de rafia ou liseré de broderies pour les blancs haiks : la robe traditionnelle que trois jeunes souiris se promene en revendication dans rendez-vous, comme le festival gnawa, cosmopolite et international.

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