lunes, 31 de mayo de 2010

Hassan. Marche Hassan par les rues de la medina, de marcher soutenu, propre et élégant, habillé avec son veston bleu de travail, à taches blanches, après de blanchir à la chaux. Il marche sans tintineos, bien que sa ceinture charge avec cent clés qui ouvrent autres cent portes par toute la medina et qui à la fin, ils ne sont plus que des preuves et évidences de confiance et loyauté. Hassan, âme de Daranur, élève ses yeux au ciel du monde, dans les jours du soleil ou pluvieux, en frottant les mains d'éthique et valeurs; de rêves et chaleur; très loin de celui qui les frotte énergiquement en calculant les profits de son capital ; plus loin encore d´avides et bravache et, chaque jour, à la tombée du jour, très près de ses amis, comme Regragi ou Mustafá, avec lesquels il dessine et efface des figures de fumée, comme rêves, à la chaleur de la cheminée du salon. Connaît Hassan chaque coin de la maison, ses fentes et blessures, celles qui restent d´arriver. Il les connaît aussi comme l'âme humaine, avec ses doutes et crampes, devant lesquels il reste gentil pour signaler la douleur, l'avidité, l'ambition ou la déloyauté. Marche Hassan de maison en maison vers la sienne, qui ouvre chaque jour à des amis et famille, pour de nouveau commencer une autre fois.

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